samedi 14 novembre 2015

Paris ne sombrera pas

Vendredi soir Paris a été attaquée de façon ignoble. En visant les alentours d’un stade, un quartier réputé pour sa vie nocturne et une salle de concerts, c’est l’image d’un Paris festif, rassemblé et diversifié qui est visée. Si ces attaques ont bien été orchestrées par Daesh, comme ils l’ont annoncé ce samedi matin, c’est bien une nouvelle preuve de leur obscurantisme.

Car ces soldats de l’ignorance essayent de mettre en place une dictature religieuse en Syrie et en Irak. En représailles d’attaques contre leurs sites d’entrainements, ils décident de répondre et de frapper des civils qui ont le malheur d’avoir une vie culturelle et une vie sociale, tout ce qu’ils essayent de supprimer dans les régions qu’ils squattent (car là-bas non plus ils ne sont pas chez eux).

On ne peut pas penser au drame de vendredi sans se remémorer les attaques contre les journalistes de Charlie Hebdo et contre le magasin Hyper Casher. En janvier, c’était la liberté d’expression française qui était visé ainsi que la liberté de culte. Ce vendredi, c’est Paris dans son intégralité qui est visé, le Paris des amoureux du sport, le Paris des amoureux de musique, le Paris des amoureux de sorties entre amis. En janvier, on pouvait encore s’interroger sur le sommes-nous Charlie ou pas. Sommes-nous solidaires de ces journalistes à part dans le paysage de l’information française ? Sommes-nous solidaires de ces Français de confession juive (oui certains se sont posés la question à cause de la religion des victimes). Hier, n’importe qui a été touché. Habitué des salles de concerts parisiennes (et donc du Bataclan), amateur de rock et de la musique des Eagles of death metal, j’aurais pu être dans les 82 victimes du Bataclan. Amateur de rencontres sportives, j’aurais pu être au Stade de France si ce n’avait pas été un match amical. Ceux qui sont morts hier, sont morts pour avoir vécus leur vie. Je ne peux m’empêcher de penser aux familles des victimes mais aussi à toutes les victimes qui ont réussi à s’en sortir mais qui vivront toujours avec ce souvenir atroce. J’espère qu’ils arriveront à profiter de nouveau de la vie.

Aux terroristes, vous pouvez attaquer tant que vous voulez Paris. Vous pouvez viser le journalisme non institutionnel de Charlie Hebdo, vous pouvez viser la communauté juive, vous pouvez viser la diversité parisienne, souvenez-vous que la devise de Paris est « fluctuat nec mergitur », « battu par les flots mais ne sombre pas ». Ce ne sont pas ces vagues d’attentats qui nous ferons sombrer et comme l’a écrit JoannSfar, « Merde à la mort ».

2 commentaires:

  1. Si vous laissez les terroristes faire leurs petites affaires, sans rien changer au cours de vos misérables vies ,ça signifie grosso merdo que vous espérez qu'il va vous arriver des emmerdes ,non ?
    Si c'est pas la définition du masochisme ou de la sodomie passive, ça, j'ignore ce que ça peut être
    Plus sérieusement, je suis pas disposé à crever sous les coups d'un ouaque barreur fanatique ( pléonasme)
    D'ailleurs, ça m'etonnerais que je sois le seul
    Faudrait que les misilmons de vronze gardent ça a l'esprit et qu'ils collaborent un peu, de quelque manière que ce soit
    Après tout, ce pays, comm tous les autres ,a une longue tradition de violence religieuse
    La saint Bart' on connait !

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