Contrairement aux leaders totalitaires comme le colonel Khadafi ou le président Syrien Bachar el-Assad, contrairement au chef spirituel des catholiques, le pape Benoit XVI, le chef spitituel des Tibétains n'a pas le droit d'être accueilli comme il le devrait par le président français.
Ca fait une semaine que je me creuse la tête pour savoir la véritable explication puisque la plus plausible (ne pas vexer les chinois) a été réfutée par Nicolas Sarkozy ("Ce n'est pas à la Chine de fixer mon agenda" avait-il dit en juillet).
Il reste:
- L'emploi du temps trop chargé du président en plein mois d'aout (entre le diner avec les Chirac dans la maison de sa belle-famille et les épreuves des J.O.)
- Le non intérêt des tibétains en exil pour des Airbus A380 ou des réacteurs nucléaires
- La peur de représailles chinoises vers les sportifs tricolores à Pékin.
PS: j'espère que ce prestigieux rassemblement de décembre verra la présence d'Aung San Suu Kyi qui est toujours emprisonnée chez elle à Rangoun.