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dimanche 25 novembre 2012

Julien Landfried, nouveau symbole du changement, c'est maintenant ? #circo9213

Julien Landfried (MRC-PS-PRG-EELV) à Sceaux.
@ Fabrice Gaboriau pour LeMonde.fr
Une semaine, ça fait une semaine pleine que l'UMP squatte toutes les chaînes d'info en continue, tous les gros titres de la presse. Une semaine que Copé et Fillon se battent pour avoir la présidence de l'UMP, une semaine que l'on nous parle de Juppé comme médiateur pour sauver le navire UMP à la dérive. Une semaine si chargée en rebondissements qu'elle fait dire à l'expérimenté Olivier Mazerolle qu'il en a "marre de commenter des inepties". Ce soir, on apprend que Juppé jette l'éponge, que Fillon est sur le point de porter l'affaire en justice ou que le responsable de l'informatique de l'UMP a  démissionné quelques jours avant le scrutin (pour ne pas vouloir avoir à faire à certaines magouilles ?).

Pendant ce temps là, un jeune chevénementiste (si si, ça existe) bat le pavé des Hauts-de-Seine pour mener une nouvelle campagne législative les 9 et 16 décembre 2012. Julien Landfried a tenu tête à Patrick Devedjian en juin dernier en ne perdant que de 191 voix au soir du second tour des législatives. Devedjian s'étant présenté à ces élections avec pour suppléant une personne déjà suppléante au Sénat, il a vu son élection invalidée par le Conseil Constitutionnel. 

Du coup, c'est une nouvelle aventure, et surtout une nouvelle chance, pour Julien Landfried pour tenter de faire entrer un nouveau député de gauche dans l'hémicycle. Pour cela, Landfried multiplie les opérations de porte-à-porte, de "phoning", de rencontres avec les électeurs de la 13ème circonscription des Hauts-De-Seine (Antony, Bourg-la-Reine, Chatenay-Malabry, Sceaux). J'espère de tout cœur que ce travail va porter ses fruits. Il est nécessaire d'aller à la rencontre de ces électeurs, de leurs expliquer que face à la désolante vision de la politique qu'offre l'UMP en ce moment, il est peut-être temps de faire monter de nouvelles têtes avec de nouvelles façons d'aborder la politique. Patrick Devedjian est élu à l'Assemblée Nationale depuis 1986 et n'a laissé son siège de député que pour prendre en contrepartie un portefeuille de ministre. Cette semaine, au lieu de faire partie des rares personnalités de droite à appeler au calme, il s'est joint aux propos de son favori François Fillon pour critiquer la COCOE et son président. Besoin, d'une autre raison de préférer Julien Landfried et son rassemblement d'une très large partie de la gauche dès le 1er tour (MRC - PS - PRG - EELV) à Patrick Devedjian ? Je vais citer @Elooooody
  • Parce que Patrick Devedjian divise son propre camp et perd son suppléant
Patrick Devedjian suscite l’incompréhension d’une partie importante des électeurs de droite par la violence de ses attaques contre l’ancien président Nicolas Sarkozy et la droite des Hauts-de-Seine en général. Des attaques qui ont été rendues publiques dans le livre de sa collaboratrice Marie-Célie Guillaume Le Monarque, son fils, son fief. Patrick Devedjian a tiré contre son camp avec ce livre.

Électeur alto-séquanais d'Antony, Bourg la Reine, Chatenay-Malabry et Sceaux, note bien les dimanche 9 et 16 décembre pour te rendre aux urnes et donner un bon coup de balais à Patrick Devedjian et ses 26 années de député.

Bon courage Julien Landfried, et espérons qu'à mi-décembre la France compte un député de gauche supplémentaire !

dimanche 6 novembre 2011

Chevènement du Jeudi

Evenement-du-jeudi-presidentielle.jpg 
Les associations d'idées sont parfois étrange. Hier Jean-Pierre Chevènement annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2012 et ça me fait penser à l'Evènement du Jeudi, hebdo dont je ne sais pas ce qu'il devient aujourd'hui. Mais en regardant son histoire, un léger lien avec le "jeune" candidat apparaît.

Né en 1984, cet hebdomadaire d'actualité commence son déclin en 1998 avec la naissance de Marianne. En 1999, (miracle ?) il renait pour devenir un hebdo culturel. En parallèle, c'est en septembre 1998 que Jean-Pierre Chevènement est plongé dans le coma suite à un accident d'anesthésie. 4 mois plus tard, en 1999, il retrouvera son poste de ministre de l'Intérieur, il se surnomme alors lui-même le « miraculé de la République ».

Jean-Pierre Chevènement est un sacré personnage. Né le 9 mars 1939, il a donc connu les 3ème, 4ème et 5ème République. Tous ses mandats électoraux auront été gagné sur le Territoire de Belfort, territoire qui est devenu français 17 ans avant sa naissance! En 2002, il se présente à l'élection présidentielle et obtient un score de 5,2%. Pour moi les candidatures de Chevènement et de Taubira (pour le PRG) sont un versant (celui purement arithmétique) de l'échec de Jospin le 21 avril.

Si le PRG a compris le sens de la primaire citoyenne en présentant Jean-Michel Baylet pour faire peser les idées des Radicaux de Gauche dans le débat, le Mouvement Républicain et Citoyen de Chevènement a souhaité rester en dehors alors qu'il était fortement invité à venir s'exprimer. A présent, sous prétexte que les idées de François Hollande ne vont pas assez dans le sens du MRC (surtout sur l'Europe j'imagine), ce parti décide de s'engager dans la campagne présidentielle en présentant donc Jean-Pierre Chevènement, 72 ans.

Contrairement à l'Evènement du Jeudi qui a essayé de se renouveler, se rajeunir et changer sa ligne éditoriale, Jean-Pierre Chevènement insiste et persiste dans les vieilles techniques politiciennes. Il veut que l'on juge le poids de son parti à son score à la présidentielle ou alors il souhaite juste peser dans les négociations sur les investitures aux législatives de peur de voir son unique siège de député sauter au profit des écologistes. Quel que soit la stratégie derrière cette candidature, deux points au moins ne me satisfont pas. Tout d'abord ne pas avoir voulu jouer le jeu de la primaire citoyenne et donc prendre le risque de faire perdre quelques pourcents de voix au candidat socialiste, ensuite le fait de na pas avoir fait l'effort de trouver un candidat plus neuf, plus jeune. Qui, aujourd'hui, a envie de voir un homme de 72 ans arriver au plus haut poste de l'état? Pourquoi ne pas avoir essayé de jouer la carte jeune? féminine? A moins que rien de tel n'existe dans le parti de Georges Sarre (77 ans) et de Jean-Pierre Chevènement...

Illustration: Une de l'Evenement du Jeudi n°546 du 20 avril 1995