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mardi 14 mai 2013

Le rapport Lescure et l'offre numérique en bibliothèque

P. Lescure au ministère de la Culture
Ce lundi Pierre Lescure a rendu sa copie commandée commandée le 8 août 2012 sur "l'Acte II de l'exception culturelle à l'ère du numérique". Au final, un rapport très complet, livré en 2 tomes (un pour le constat et les propositions, l'autre en résumé des centaines d'auditions), soit plus de 700 pages (on dit même plus de 2,5 kg en version papier), mais surtout comprenant 80 propositions réparties en 3 thèmes : 
  • l'accès des publics aux œuvres et offres culturelles en ligne,
  • la rémunération des créateurs et le financement de la création,
  • la protection et l'adaptation des droits de propriété intellectuelle.
Le rapport est vraiment très complet, très détaillé. Je reviendrais d'ailleurs dessus dans les jours à venir, le temps de digérer un peu tout ce contenu. Aujourd'hui je vais m'arrêter sur 3 propositions relatives à l'offre numérique en bibliothèque.

Le rapport part sur un constat, l'offre de prêts de livres numériques est très (trop ?) diversifiée pour un résultat quasi nulle en bibliothèque. En France, il existe deux offres de choix pour les bibliothèques :
  • un accès en téléchargement permettant la lecture hors connexion. Les fichiers téléchargés sont chronodégradables et ne sont donc lisibles que pour un temps donné. Le plus souvent le paiement se fait au téléchargement, ce qui n'est pas vraiment dans l'esprit des bibliothèques.
  • un accès en ligne et en streaming, un abonnement est payé par la bibliothèque pour utiliser le catalogue pour un nombre illimité d'utilisateurs sur une période donnée.
Au final, seul 1% des bibliothèques françaises (4% des bibliothèques de catégorie 1, les plus grandes) proposent un fonds de livres numériques alors qu'ailleurs dans le monde 100% des grandes bibliothèques suédoises, près de 75% des grandes bibliothèques américaines, 71% des bibliothèques du Royaume-Uni ou 16% des bibliothèques allemandes proposent un catalogue numérique.

Pour remédier à ça, le rapport Lescure propose 3 actions :
  1. Inciter les éditeurs à mettre en place, sur une base volontaire, une gestion collective des usages numériques en bibliothèques (proposition 23).
  2. Encourager le développement d’offres reposant sur un contrôle d’accès à l’abonnement et sur des DRM de type “tatouage numérique”. Modifier la loi sur le prix unique du livre numérique pour obliger les éditeurs à proposer une offre claire, transparente et non discriminatoire spécifique en direction des bibliothèques (proposition 24).
  3. Inscrire dans les dispositifs d’aide publique (Centre National du Livre, aides aux librairies) une incitation au développement de l’offre numérique en bibliothèque (proposition 25).
Encourager le prêt de livres numériques peut être un moyen de redorer le blason des bibliothèques qui peuvent apparaître comme un peu vieillotte au près du public et leur permettre de toucher un plus large public. De plus si le rapport Lescure atténue les chiffres des bibliothèques proposant des livres numériques avec le fait que la proportion de Français lisant des livres sur tablettes ou liseuses est encore faible, le développement d'offres alternatives d'accès à la lecture peut permettre le développement du nombre d'utilisateurs de liseuses. Enfin, si les éditeurs développent des plateformes communes pour le prêt de leurs ouvrages, cela signifiera qu'ils auront dans le même temps développé leur catalogue de livres numériques et donc le choix disponible à la vente, autre point encourageant le développement de ce mode de lecture.

Ces 3 propositions sont représentatives des conclusions du rapport Lescure. C'est un savant mélange de propositions législatives, de propositions solvables par un changement de réglementation et enfin des encouragements à l'action des professionnels de la profession. Ces propositions se basent sur des constats faits hors de nos frontières pour le bien des utilisateurs mais aussi pour le bien des entreprises françaises. Par exemple le rapport cite le cas de bibliothèques américaines ayant choisi de proposer un catalogue de livres numériques mis à disposition par Amazon. A la fin du prêt, l'utilisateur voit son livre effacé mais surtout, il est automatiquement redirigé vers le site d'amazon pour acheter l'ouvrage. Quel désavantage pour tous les éditeurs qui n'étaient pas prêts et qui perdent de potentiels lecteurs au profit du géant de la vente en ligne.

Le rapport Lescure est vraiment très fourni. Il peut difficilement être résumé par la fin d'HADOPI et la création d'une nouvelle taxe (même si ces deux points sont importants et j'y reviendrai dans les jours qui viennent). Il contient de nombreuses propositions à mettre en place dans les 2-3 ans pour que nos entreprises françaises soient compétitives sur le marché de la culture et pour que les différents secteurs culturels français puissent profiter de l'aubaine du développement du numérique pour trouver des nouvelles sources de développement.

lundi 1 avril 2013

J'arrive sur Mediavox.fr


Ce mardi, Mediavox va publier dans son édito des blogueurs mon premier billet écrit pour eux. Je vais avoir l'honneur de remplacer Bembelly en tant que blogueur « de gouvernement » socialiste. J'y rejoins Le cri du peuple, représentant de l'aile gauche, Yves Delahaie, blogueur centriste, deux blogueurs proches de l'UMP, dont Pierre Parillo, et un blogueur de la réacosphère, l'Amiral Woland.



Mediavox est un site d'infos original qui part d'un principe intéressant : le public paye pour voir un reportage se réaliser et non pour avoir accès à un reportage dont le thème aura été choisi par une rédaction. On est donc en plein « crowd funding » adapté à des minis projets quand d'autres sites se sont spécialisés à la récolte de fonds pour monter des projets d'envergure.



Pour le moment, Mediavox en est encore à ses balbutiements. Après un an d'existence, seuls deux articles ont déjà été financés par les visiteurs. Ce qui veut dire que la partie éditorial du site est principalement alimentée par les blogueurs invités (et bénévoles) et par l'un des associés du site. Prochainement, le site devrait s'agrandir en travaillant avec des anciens journalistes de France Soir afin de commencer à créer plus de contenu. Si leur principe d'articles financés par « crowd funding » est une bonne idée, il faut tout de même réussir à avoir un peu de contenu pour faire office de produits d'appel, c'est ce qui devrait donc se faire prochainement avec l'arrivée de vrais journalistes. A terme, si la rédaction et le public suit, il devrait donc y avoir un fonctionnement par abonnement. J'avoue que j'espère que le principe du « crowd funding » ne sera pas totalement abandonné car je trouve cette idée très intéressante même si j'imagine bien les difficultés et contraintes liées à cet exercice, comme le besoin de recommencer la recherche de financement pour chaque nouveau thème.



A côté de ces articles en attente de financement, je serais donc publié tous les mardis où je reviendrai sur un fait d'actualité de la semaine écoulée. Le rythme de publication devrait donc me permettre soit de traiter un sujet qui m'intéressait mais que j'avais du zapper faute de temps, soit de revenir sur une sujet marquant de la semaine avec la prise en compte des réactions. C'est donc un exercice intéressant qui va me faire sortir de mon train-train de blogueur. Je ne pense pas être un blogueur « zinfluent » et donc j'espère que Mediavox ne compte pas sur moi pour leur ramener beaucoup de nouveaux visiteurs, mais je vous conseille de vous inscrire à Mediavox et surtout n'hésitez pas à financer des articles. Si parmi leurs sujets proposés certains me plaisent particulièrement, j'en ferais surement un peu de pub ici...



Rendez-vous ce mardi sur Mediavox.fr pour mon premier édito !

mardi 8 janvier 2013

Meilleurs voeux 2013 !

Après des vacances numériques qui m'ont éloigné de ce blog depuis la mi-décembre, je vais commencer cette année 2013 par vous présenter mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année.

Personnellement,  cette année 2012 a été une année merveilleuse. J'ai vécu de magnifiques événements aussi bien sur le plan personnel, sur le plan syndical où j'ai eu le bonheur de me faire élire Délégué du Personnel sur la liste CFDT de mon entreprise que sur le plan politique, la victoire de François Hollande restera sûrement longtemps un de mes meilleurs souvenirs de campagne électoral autant pour le résultat final que pour toutes les rencontres faites dans cette période. Je vous souhaite donc une année 2013 aussi réussi que fut 2012 pour moi.

Pour 2013, j'ai déjà noté les législatives israéliennes du 22 janvier 2013 et je suivrai d'un oeil curieux les futures présidentielles iraniennes. Je resterai bien sur attentif à l'action de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault, j'attends avec impatience le premier mariage civil d'un couple homosexuel, j'espère toujours (au risque de m'impatienter) que les étrangers puissent voter aux élections locales et que les élus ne puissent pas cumuler les mandats exécutifs, enfin j'espère que la situation s’améliorera enfin autant au niveau du chiffre du chomage et de la situation économique de la France et de l'Union Européenne. Dernière entrée de mon agenda 2013, à une date encore indéterminée aujourd'hui, la primaire à gauche pour choisir le ou la candidate à la Mairie de Paris. Une année 2013 surement plus calme que 2012 mais à fort potentiel...

Pour finir, je souhaite remercier tous les blogueurs qui m'ont amené des visiteurs en 2012. Je vous souhaite tout particulièrement une excellente année 2013, au plaisir de vous lire :

dimanche 30 septembre 2012

"Mobiliser les Français pour réussir le changement", la motion 1 au Congrès de Toulouse

Ce billet est le dernier d'une série de 5 billets présentant les différentes motions en lice pour le prochain congrès du Parti Socialiste qui se tiendra du 26 au 28 octobre 2012 à Toulouse. Par le biais de ces cinq billets, j'espère arriver à vous donner une meilleure connaissance du processus démocratique interne au PS et son débat d'idées perpétuel. Avant de lire cette série, je préfère rappeler que je suis signataire et donc soutien de cette motion 1. 

La motion 1, "Mobiliser les Français pour réussir le changement", est une motion voulue par Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault pour incarner le changement voulu par plus de 18 millions de Français le 6 mai dernier. Dans une volonté de continuité avec la politique interne au PS menée depuis 2008 par le PS et Martine Aubry, politique qui a permis la victoire de la Gauche aux cantonales, aux régionales, aux sénatoriales, et enfin à la présidentielle et aux législatives, et avec le soutien de la majeure partie des signataires de la motion, il a été choisi qu'Harlem Désir, n°2 dans l'organigramme socialiste depuis 2008 et premier secrétaire par interim durant les primaires citoyennes, mène la motion au Congrès de Toulouse.


La motion 1 est construite sur une colonne vertébrale composée du triptyque "Soutenir, Agir, Innover". Soutenir car nous sommes solidaires de la politique menée par François Hollande et Jean-Marc Ayrault. Agir car la force intellectuelle, militante et territoriale que constitue le Parti socialiste est un atout pour la gauche et pour la France. Innover dans nos réponses aux défis du pays et aux aspirations et aux inquiétudes des Français, et d’abord des catégories modestes et des classes moyennes, ainsi que des producteurs – ouvriers et employés, agriculteurs, professeurs, ingénieurs, mais aussi entrepreneurs, artisans, commerçants.

Soutenir : Nous militants socialistes, avons toujours travaillé pour mettre en place une politique de gauche dans les communes, les départements, les régions et aussi au sommet de l'Etat. Si en 2010, le Parti Socialiste a réussi à conserver les régions gouvernées par la Gauche, c'est aussi car la politique régionale était soutenue par ses militants.

Agir : Depuis 2009, Christian Paul préside le Laboratoire des Idées qui rassemble une trentaine de groupes de travail pluridisciplinaires, composés de chercheurs, d’intellectuels, d’élus, d’experts de la société civile et de militants. Depuis 2011, nos militants renouent le contact avec les Français en allant les rencontrer lors d'opérations de porte-à-porte. Afin de continuer à mobiliser toutes les énergies du parti, nous organiserons au moins une convention nationale chaque année.

Innover : Il faut poursuivre l'élan amorcé depuis 4 ans en faisant du PS un parti toujours plus ouvert sur la société. Un parti qui consulte et associe ses sympathisants en amont des décisions. Pour cela, il faut développer les consultations publiques par Internet, pour soumettre nos propositions aux Français. C'est aussi pour cela que l'on souhaite organiser de grands débats de société auxquels tous les citoyens seront associés. Sur le sujet du non-cumul, les militants se sont clairement exprimés contre le cumul des mandats, et ce choix sera bientôt inscrit dans la loi. Pour continuer ces avancées, il faut limiter dans le temps le nombre de mandats de Premier secrétaire national ou de Premier secrétaire fédéral, ou encore en limitant effectivement les cumuls de responsabilité de Premier secrétaire fédéral avec certains mandats électifs.


En soutenant la motion 1, je soutiens le gouvernement Ayrault et l'encourage à tenir tous ses engagements, et je soutiens également la politique de rénovation menée au sein du PS depuis 2008. De plus, la liste des signataires (en partie visible ci-dessous) est à mes yeux une garantie du bon déroulement des débats pour les années à venir car ces débats seront non faussés par l'appartenance à une motion ou à une autre. Enfin, cette motion insiste sur le besoin constant d'ouverture du PS à la société civile, sur l'intégration des sympathisants au sein de nos débats, au cours de l'élaboration de nos programmes, et c'est aussi en changeant la façon de faire de la politique que l'on arrivera à changer la façon de voir la politique.

Pour finir, quelques uns des principaux signataires de la motion.
Les ministres actuels : Laurent FABIUS, Vincent PEILLON, Pierre MOSCOVICI, Marisol TOURAINE, Manuel VALLS, Nicole BRICQ, Arnaud MONTEBOURG, Delphine BATHO, Michel SAPIN, Jean-Yves LE DRIAN, Aurélie FILIPPETTI, Geneviève FIORASO, Najat VALLAUD-BELKACEM, Stéphane LE FOLL, Marylise LEBRANCHU, Victorin LUREL, Valérie FOURNEYRON, Alain VIDALIES, Bernard CAZENEUVE, Hélène CONWAY, George PAU-LANGEVIN, Jérôme CAHUZAC, Benoit HAMON, Michèle DELAUNAY, Dominique BERTINOTTI, Marie-Arlette CARLOTTI, François LAMY, Fleur PELLERIN, Frédéric CUVILLIER, Thierry REPENTIN, Kader ARIF, Guillaume GAROT.

Autres personnalités : Ségolène ROYAL, Bertrand DELANOE, Henri EMMANUELLI, François REBSAMEN, Bruno LEROUX, Catherine TRAUTMANN, Jean-Christophe CAMBADELIS, Pierre MAUROY, Michel ROCARD, Gérard COLLOMB, Elisabeth GUIGOU, Razzy HAMMADI, Anne HIDALGO, Laurence ROSSIGNOL, Michel DELEBARRE, Jean-Paul HUCHON...


Pour retrouver la description des 4 autres motions :
Motion 5 - Toulouse, mon congrès
Motion 4 - Oser. Plus loin, plus vite
Motion 3 - Maintenant la gauche 
Motion 2 - Question de principes

samedi 29 septembre 2012

"Question de principes", la motion 2 au Congrès de Toulouse

Ce billet est le quatrième d'une série de 5 billets présentant les différentes motions en lice pour le prochain congrès du Parti Socialiste qui se tiendra du 26 au 28 octobre 2012 à Toulouse. Par le biais de ces cinq billets, j'espère arriver à vous donner une meilleure connaissance du processus démocratique interne au PS et son débat d'idées perpétuel. Avant de lire cette série, je préfère rappeler que je suis signataire et donc soutien de la motion 1 que je présenterai dans le prochain billet.  

Aujourd'hui, regardons la motion 2, "Question de principes" dont la 1ère signataire est Juliette Méadel
D'entrée le texte de la motion indique le fil directeur de cette motion, la suite de la rénovation du Parti Socialiste. Pour la motion, il faut "repenser la fonction de notre parti, le revivifier, n’est pas un but en soi, mais un moyen. Un moyen pour répondre à la crise de confiance de nos citoyens à l’égard du politique. Un moyen pour répondre aux défis posés par le basculement de notre monde. Un moyen pour repenser notre matrice idéologique, notre vision politique." L'idée sous-jacente est une crise démocratique qui sévit en France et donc il faut "parier l'audace démocratique" pour redonner confiance aux Français.

La première partie prône l'acte II du socialisme comme façon de penser pour combattre la crise. La motion propose de trouver des solutions dans le développement durable, dans une nouvelle vision des politiques agricoles, énergétiques et environnementales. Pour cela, la motion explique que "l’heure n’est plus à l’énergie unique, mais à un bouquet de solutions propres pour répondre à des besoins maîtrisés, avec une politique ambitieuse de sobriété énergétique." Sur la question du nucléaire, la motion soutient "l’organisation d’un débat national contradictoire sur le nucléaire, pouvant déboucher sur un référendum", tout en précisant que leur conviction est une sortie totale du nucléaire. Sur le travail, la motion veut assumer pleinement le bilan des 35 heures et surtout continuer à aller plus loin en encourageant "la négociation sociale sur la réduction du temps de travail comme sur une meilleure articulation des temps de vie."
Pour trouver des solutions à la crise, la motion veut mettre au cœur des discussions l'Union Européenne. Par exemple, le texte rappelle qu'"il faut continuer à défendre une autre politique de croissance pour l’Europe, faite d’investissements et de mutualisation." En revanche, il n'y est pas question du futur TSCG.
Pour aider les Français qui souffrent de la crise, la motion rappelle le devoir de solidarité qui doit guider les actions socialistes. Il est par exemple proposé "d’instaurer une première tranche de consommation énergétique gratuite, avec des tarifs croissants en fonction des volumes."

La deuxième partie porte sur "Une autre manière de faire vivre la démocratie : l’Acte II de la rénovation citoyenne." On va y retrouver les propositions pour relever le pari annoncé de "l'audace démocratique". J'aime la question posée en préambule, principalement car elle rejoint la question que je me posais en fin de présentation de la motion 3 : "Faut-il opter pour une VIe République ou engager un vaste mouvement de réformes institutionnelles dans le cadre de la Ve République ?"
Leurs principales propositions sont la pleine reconnaissance du "vote blanc et du référendum d’initiative populaire avec 100 000 signataires".
Ensuite, on trouve une grande partie vantant la démocratie participative. En partant du constat actuel de l'utilisation de cette démocratie participative, la motion insiste sur le besoin de populariser plus le principe pour que toutes les couches de la population puissent être impliquée dans le processus. Une proposition ressort de cette partie, "la mise en place d’outils d’évaluation de l’action publique (un euro dépensé doit être un euro utile) et de contre-pouvoirs indépendants. Dans cet espace, les jurys citoyens tirés au sort ont toute leur place pour permettre de mobiliser les citoyens sur le devenir."

Une troisième grande partie fait la part belle à la vie interne du Parti Socialiste : "L’Acte II de la Rénovation du PS : innovation, ouverture et européanisation". La partie commence avec le souhait que "nos sympathisants doivent être consultés également pour l’élaboration de nos débats et de nos propositions politiques". Pour pouvoir profiter pleinement de ses militants, la motion souhaite favoriser leur formation. Pour cela "chaque fédération devra mettre en place une Université permanente fédérale dotée d’un programme de formation sérieux et continu". En suivant la même idée, pour améliorer la connaissance européenne de ses militants, la motion propose "des ateliers de formation aux questions européennes afin que celles-ci soient régulièrement débattues jusque dans la plus éloignée de nos sections".
La motion ne cache pas son dédain pour le principe des motions. Elle propose donc que lors des futurs congrès, "un vote par thème, garant de la clarté des orientations politiques et de l’adhésion des membres", en lieu et place d'un vote sur des motions "supposées couvrir tous les sujets".

En guise de conclusion, la motion rappelle sa volonté de débat et sa volonté de réussir à faire entendre de nouvelles voix au Parti Socialiste.

Pour information, cette motion, en plus de la signature de Juliette Méadel, est soutenue par Gaëtan Gorce (sénateur) et Jean-Louis Bianco.

A titre personnel, l'idée d'une motion pour porter le changement à l'intérieur du PS est à la fois intéressante et perturbante. En effet, la posture est intéressante car je la comprends comme étant due au fait de son soutien total au programme de François Hollande et à la politique de son gouvernement. Elle me perturbe en même temps car on y lit une critique de la démocratie interne au PS sans qu'il ne soit fait le moindre bilan des actions menées depuis 4 ans et l'arrivée de Martine Aubry. Il me semble que les militants ont été amenés à s'exprimer lors des 4 grandes conventions qui ont eu lieu depuis 2008, comme ils ont été amenés à voter sur les différentes constitution de liste. Le texte de la motion critique par exemple la mode de désignation d'Harlem Désir en tant que probable futur 1er secrétaire du PS (car 1er signataire de sa motion) mais je n'ai rien vu sur le mode de désignation de leur première signataire qui est donc potentiellement candidate à être 1ère secrétaire du PS si sa motion finit dans le duo de tête.
Enfin, je crains que la posture assez critique empêche la bonne compréhension et donc la souhaitable mise en place de certaines propositions.

Pour rappel, les militants socialistes sont appelés à voter pour une motion le 11 octobre. A l'issue de ce scrutin, les deux motions arrivées en tête pourront présenter leur(e) premier(e) signataire pour le poste de 1er secrétaire du PS. Les deux candidats seront départagés par un vote des militants le 18 octobre 2012. Le vote pour les secrétaires fédéraux et locaux se tiendra le 15 novembre.
Ont déjà été présentée : la motion 5, la motion 4 ainsi que la motion 3. Rendez-vous demain pour la présentation de la dernière motion, la une "Mobiliser les Français pour réussir le changement".

mercredi 26 septembre 2012

"Maintenant la gauche", la motion 3 au Congrès de Toulouse

Ce billet est le troisième d'une série de 5 billets présentant les différentes motions en lice pour le prochain congrès du Parti Socialiste qui se tiendra du 26 au 28 octobre 2012 à Toulouse. Par le biais de ces cinq billets, j'espère arriver à vous donner une meilleure connaissance du processus démocratique interne au PS et son débat d'idées perpétuel. Avant de lire cette série, je préfère rappeler que je suis signataire et donc soutien de la motion 1 que je présenterai en fin de semaine.

Aujourd'hui, regardons la motion 3, "Maintenant la gauche" dont le 1er signataire est Emmanuel Maurel. Même si les propositions citées ci-dessous parlent d'elles-même, cette motion est écrite et rassemble une large part de "l'aile gauche" du PS. 

En introduction, la motion rappelle le but d'un congrès et de l'existence des motions et donc du pourquoi de l'existence de cette motion : "Nous avons des propositions à présenter, une orientation à trancher. Le débat entre les motions est une richesse de notre Parti, qui garantit aux militants la liberté de parole. Si le temps est à l'unité, il n'est pas à l'unanimisme."

Si l'introduction rappelle le soutien de la motion au gouvernement Hollande / Ayrault, la première partie, contre l'austérité, attaque directement l'existence et la future signature du TSCG (Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance). Sur ce sujet, la motion propose une renégociation complète du futur traité avec comme nouveaux axes :
  • A la place de la règle d’or et des sanctions automatiques, la création d'un véritable «gouvernement économique». C’est tout le contraire de la règle dogmatique aveugle.
  • Convergence progressive des politiques sociales : instauration partout de SMIC nationaux, qui année après année, devront être augmentés en vue d’atteindre, à une date butoir, un SMIC européen; des règles communes antidumping social.
  • Des ressources propres pour un budget communautaire d’intervention.

La deuxième partie a pour thème la redistribution des richesses. Aux cotés de propositions consensuelles et / ou déjà dans le programme de François Hollande comme l'égalité salariale femme-homme dans toutes les entreprises, contrôle public des plans sociaux abusifs, on trouve des propositions que je qualifierais de plus radicale comme :
  • La question d'un revenu maximum
  • L'instauration d'un droit de "suite fiscale" faisant payer aux citoyens français résidant à l'étranger "l’écart d’impôt entre ce qu’il paie dans son pays de résidence et ce qu’il devrait payer en France.
  • La création d'une «Haute autorité de lutte contre l’évasion fiscale» pour garantir l’efficacité de la mesure précédente.

La troisième partie est axée sur l'écologie. Encore une fois, les propositions vont plus loin que le programme de François Hollande puisqu'il y est question d'une sortie définitive du nucléaire en arrêtant la construction de l'EPR de Flamanville. Il y est également évoqué la déconstruction du "mythe de l’épanouissement personnel par la consommation, source d'aliénations et de frustrations notamment auprès des populations les plus pauvres, en déconstruisant l’amalgame entre besoins fondamentaux et superflus."


La quatrième partie porte sur "l'Etat stratège", donc pour une plus grande implication de l'état. On y parle de nouveau de favoriser la reprise des entreprises principalement par le biais des SCOP, mais la motion propose également des actions de nationalisation (parfois temporaire) en prenant l'exemple de Florange. Enfin, on trouve dans cette partie une proposition que je n'ai pas compris : "Etendre la gratuité pour un accès universel aux droits et biens fondamentaux".

Je passe rapidement sur les trois dernières parties. La cinquième partie, sur l'égalité réelle, reprend de nombreuses propositions du programme de François Hollande sur la société : mariage pour tous, droit de vote des étrangers non communautaire, engagement pour la jeunesse, allocation-autonomie. Presque tous les pans de la société y sont cités. La sixième partie milite pour l'avènement d'une VIe République et propose en plus du non cumul des mandats une réforme de la désignation des députés en adoptant "un mode de scrutin mixte, à l’instar de celui pratiqué en Allemagne. Avec le système simple dit du double vote, nos voisins choisissent la moitié de leurs députés au scrutin majoritaire, l’autre au scrutin proportionnel." La septième partie traite de la mondialisation et de l'instauration de nouvelles règles internationales et la huitième, et dernière, partie insiste sur l'obligation d'union entre les différences forces de gauche et écologistes.

Nous avons donc ici une motion très dense qui embrasse tous les pans de la société. A la lecture de cette présentation, on comprend rapidement qu'il s'agit de l'aile gauche du PS. Certaines solutions sont très osées et doivent réjouir nos camarades du Front de Gauche. 
Je trouve à titre personnel que cette motion aurait méritée d'avoir plus de propositions concrètes au lieu de faire le choix de l'exhaustivité des sujets sans toujours développer des idées neuves ou sans détailler suffisamment leurs idées. Par exemple le cas de l'accès gratuit aux biens fondamentaux sans définir clairement ce qui est entendu dans ces biens fondamentaux. Nourriture ? Logement ? Education ? 
Enfin, et cette réflexion est valable pour d'autres motions, je ne comprends pas le besoin d'appeler à une 6ème République pour un changement de scrutin lors des élections législatives. Je ne suis pas constitutionnaliste, mais il me semble qu'une seule remise en question de la désignation des députés est une raison assez légère pour une nouvelle République...

Comme le dit le texte de la motion en guise de conclusion, "une motion d'orientation, c'est une pierre à l'édifice, un apport au combat collectif. Nous avons des propositions à faire valoir : pour l'emploi, pour la justice sociale, pour la relance de l'économie." Même si je ne suis pas en accord avec toutes ces propositions, elles existent et doivent être débattues dans les sections. Je crois d'ailleurs que c'est la motion qui propose tant d'idées fortes et non consensuelles.

La motion est emmenée par Emmanuel Maurel et pour info, elle est également signée par Gérard Filoche (ancien inspecteur du travail), Marie-Noëlle Lienemann (sénatrice), Paul Quilès (plusieurs fois ministres sous François Mitterrand).

Pour rappel, les militants socialistes sont appelés à voter pour une motion le 11 octobre. A l'issue de ce scrutin, les deux motions arrivées en tête pourront présenter leur(e) premier(e) signataire pour le poste de 1er secrétaire du PS. Les deux candidats seront départagés par un vote des militants le 18 octobre 2012. Le vote pour les secrétaires fédéraux et locaux se tiendra le 15 novembre.
Ont déjà été présentée : la motion 5 ainsi que la motion 4. Rendez-vous demain pour la présentation de la motion 2 "Question de principes".

mardi 25 septembre 2012

"Oser. Plus loin, plus vite", la motion 4 au Congrès de Toulouse

Logo Oser. Plus loin, plus vite
Ce billet est le deuxième d'une série de 5 billets présentant les différentes motions en lice pour le prochain congrès du Parti Socialiste qui se tiendra du 26 au 28 octobre 2012 à Toulouse. Par le biais de ces cinq billets (n'hésitez pas à lire la description de la motion 5 présentée hier), j'espère arriver à vous donner une meilleure connaissance du processus démocratique interne au PS et son débat d'idées perpétuel. Avant de lire cette série, je préfère rappeler que je suis signataire et donc soutien de la motion 1 que je présenterai en fin de semaine.

Pour rappel, les militants socialistes sont appelés à voter pour une motion le 11 octobre. A l'issue de ce scrutin, les deux motions arrivées en tête pourront présenter leur(e) premier(e) signataire pour le poste de 1er secrétaire du PS. Les deux candidats seront départagés par un vote des militants le 18 octobre 2012. Le vote pour les secrétaires fédéraux et locaux se tiendra le 15 novembre.
Je présente les différentes motions dans l'ordre décroissant, c'est à dire de la motion 5 "Toulouse, mon congrès" à la motion 1 "Mobiliser les Français pour réussir le changement".

Aujourd'hui, regardons la motion 4, "Oser. Plus loin, plus vite" dont le 1er signataire est le célèbre Stéphane Hessel. Le texte de la motion débute par une citation : "Il faut aller plus loin, plus vite. En juillet 1998, Jacques Delors interpelle Lionel Jospin : Il faut accélérer. Quelques coups de pouce ne suffiront pas à nous faire rentrer dans le XXIe siècle".

Dès l'introduction, qui est longue et fortement fournie en chiffres et en graphiques, on sent la marque de fabrique du collectif Roosevelt 2012.
Cette marque se sent également dans la première partie du texte de la motion qui est centrée sur la lutte contre la crise économique et sociale. Cette première partie comporte 9 mesures d’urgence pour éviter la récession et sortir du piège de l’austérité, dont :
  • Pour mettre fin au dumping fiscal européen, créer un impôt européen sur les dividendes.
  • Pour lutter contre les délocalisations, il faut imposer le respect des normes sociales et environnementales dans le commerce mondial en convoquant un nouveau sommet de Philadelphie.
Cinq autres propositions pour lutter contre le chômage et la précarité en faisant naître un nouveau modèle de développement sont développées dans cette première partie, avec par exemple :
  • Investir massivement dans le logement
  • Réduction du temps de travail
Les parties suivantes développent d'autres propositions pour répondre à la crise écologique et démocratique. En ce qui concerne l'écologie, la motion prend exemple au Danemark (site de Kalundborg) pour "organiser sur le territoire national des pôles industriels écologiques de production". Dans l'exemple danois, 5 entreprises échangent matière, eau et énergie de manière lucrative. Le résultat est plus qu'encourageant avec des réductions constatées dans la consommation de ressources (pétrole, CO2) et dans les émissions produites (azote, soufre, eau, etc.). Cet écosystème industriel favorise également le recyclage des déchets.
Pour répondre à la crise démocratique, la motion propose elle aussi la fin du cumul, aussi bien en nombre de mandats que dans la durée. D'autres propositions sont réalisées pour améliorer la vie du PS avec un processus de formation continue des militants et l'organisation de grands débats associant citoyens et société civile.

A sa lecture, j'y vois plus un nouveau programme électoral qu'un texte d'orientation pour le Parti Socialiste. J'ai l'impression que cette motion veut plus influencer le programme du gouvernement Hollande / Ayrault que d'insuffler un souffle au PS pour aborder de la meilleure façon les années à venir. Enfin, ses (trop) nombreuses références à la politique de Roosevelt et ses déclarations de Jacques Delors me donnent l'impression d'un texte bien plus ancré dans le XXème siècle que ce qu'il essaye de paraître. En revanche l'illustration du pôle industriel écologique de production est une idée très intéressante. En cette période de crise où l'on voit que la fermeture d'un site industriel met en péril toute l'activité d'une région, la création d'un pôle regroupant des industries dans des domaines différents offrirait une meilleure sécurité pour l'emploi en plus d'un gain écologique.

Comme pour chaque motion, je fournis les principaux signataires de la motion. La motion 4 est donc principalement soutenue par deux membres actifs du collectif Roosevelt 2012, Stéphane Hessel et Pierre Larroutourou. Ce qui me surprend car je ne savais pas que ces personnes étaient militantes au PS.

Rendez-vous demain pour la présentation de la motion 3 "Maintenant la gauche". 

lundi 24 septembre 2012

"Toulouse, mon congrès", la motion 5 au congrès de Toulouse

Logo Toulouse, mon congrès
Ce billet est le premier d'une série de 5 billets présentant les différentes motions en lice pour le prochain congrès du Parti Socialiste qui se tiendra du 26 au 28 octobre 2012 à Toulouse. Par le biais de ces cinq billets, j'espère arriver à vous donner une meilleure connaissance du processus démocratique interne au PS et son débat d'idées perpétuel. Avant de lire ces 5 billets, je pense qu'il est utile de préciser que je suis signataire et donc soutien de la motion 1 que je présenterai en fin de semaine.

Pour le congrès de Toulouse, les militants socialistes sont appelés à voter pour une motion le 11 octobre. A l'issue de ce scrutin, les deux motions arrivées en tête pourront présenter leur(e) premier(e) signataire pour le poste de 1er secrétaire du PS. Les deux candidats seront départagés par un vote des militants le 18 octobre 2012. Le vote pour les secrétaires fédéraux et locaux se tiendra le 15 novembre.
La présentation des différentes motions se fera dans l'ordre décroissant, c'est à dire de la motion 5 "Toulouse, mon congrès" à la motion 1 "Mobiliser les Français pour réussir le changement".

La motion 5, "Toulouse, mon congrès", est une motion emmenée par Constance Blanchard, militante du 20e arrondissement de Paris. L'objectif de cette motion, comme elle le dit elle-même en introduction, est de "proposer au Congrès un débat, d'exercer notre  droit, celui de choisir, de peser, d’exister et de militer librement !"

Le texte de la motion est organiser en 3 parties, Comprendre, Vouloir et Agir. 

La première partie rappelle l'histoire du PS, fait des constats et présente quelques axes forts qui forment leur vision de la France et de sa République.

La deuxième partie présente de nombreuses propositions pour la vie interne du PS. La motion propose entre autre :
  • Rendre très symbolique la cotisation de tout militant syndical ou associatif qui rejoint le PS. 
  • Une Université populaire du Parti Socialiste ouverte à tous sera créée dès 2013.
  • Un observatoire de nos politiques locales sera créé. Le PS open data doit aussi passer par la création d’une véritable base de données de nos politiques publiques et des expériences innovantes socialistes. Tout élu doit pouvoir profiter des expériences des camarades d’autres collectivités et inversement doit pouvoir valoriser ses réussites.  
  • Le premier Secrétaire du PS est élu au scrutin majoritaire à deux tours. Son élection précède les votes sur les motions. 
Pour l'organisation de la vie politique française, la motion propose aussi :
  • Le non-cumul dans le temps sera inscrit au cœur de nos objectifs de renouvellement. Nul ne pourra cumuler plus de trois mandats consécutifs dans le temps. 
  • Les primaires seront généralisées et ouvertes aux sympathisants, pour toutes les désignations de chef de file dans les villes de plus de 15 000 habitants
  • Un plan de relance d’une Europe politique et sociale sera établi en partenariat avec le PSE.
  • La FFE (Fédération des Français de l'Etranger) sera valorisée, associée plus fortement à l’action internationale du Parti et ses sections seront considérées comme autant d’ambassades du PS à l’international.
La troisième partie parle principalement d'égalité, d'emploi et d'environnement. Quelques unes de ses propositions sont :
  • Abaisser l’âge de vote à 15 ans pour les élections locales (ce qui devrait faire plaisir à Christophe Girard).
  • Proposer qu’à côté du contingent de 77 députés élus à la proportionnelle intégrale (avec application de la parité), les 500 autres députés soient élus par binôme Homme/Femme dans chacune des 250 circonscriptions redécoupées alors.
  • Redonner tout son poids à l’Inspection et aux Inspecteurs du Travail en créant une Haute Autorité du Travail et en renforçant les procédures de contrôle et de contraintes.
  • Mettre en œuvre une réforme globale des prix des carburants intégrant une redevance à vocation écologique indexée sur l’offre de transports collectifs de chaque département.
  • Mettre en place une « mutuelle énergétique » permettant, de manière solidaire et juste, de limiter les prix de l’énergie pour les foyers les plus modestes lors des pics du coût de l’énergie et le reste du temps, de compenser cette limitation par une fiscalité écologique supplémentaire.
En conclusion, la motion s'explique de nouveau sur ses motivations :
"Parce qu’au cours de ce quinquennat, chacun devra pendre sa part et pas seulement pour convaincre nos citoyens sur les marchés, le PS doit rester un parti qui vit, un parti qui bouillonne, un parti qui crée, un parti qui innove, un parti qui attire, un parti qui met en place les solutions pour aujourd’hui au gouvernement comme dans les territoires, mais qui prend aussi le temps d’inventer les solutions pour demain et après-demain."

J'aime bien dans cette motion certains points innovants et non présents dans les autres motions. L'aspect Open Data au PS et dans la politique est intéressant et pourrait être très utile pour diffuser plus largement les réalisations locales des élus socialistes. D'autres idées innovantes comme le principe d'élection binominale pour les législatives ou l'abaissement de l'âge légal du droit de vote à 15 ans sont originales et méritent d'être débattues.

Pour information, car une motion c'est aussi ses signataires, il y a très peu de signataires de renom. Aux côté de Constance Blanchard, on trouve Fabien Verdier (Président du club Convictions), Pascal Joseph (Adjoint au maire du 20e), Didier Guillot (Adjoint au maire de Paris) et de nombreux militants parisiens.

Rendez-vous demain pour la présentation de la motion 4 "Oser. Plus vite, plus loin".

dimanche 23 septembre 2012

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Aujourd'hui, un peu de promo. Comme vous le voyez sur la colonne de droite, ce blog fait parti de la joyeuse communauté des LeftBlogs. Cette communauté, grâce au boulot incroyable de Melclalex, est à présent visible sur vos smartphones grâce à l'appli LeftBlogs disponible sur l'appStore (pour les détenteurs d'un iPhone) ou sur GooglePlay (pour les détenteurs d'un smartphone tournant sur Androïd).

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vendredi 15 août 2008

Tout a un début

Je pense donc j'écris.
Ce sera la ligne directrice de ce blog, comme une bonne partie des pages de la blogosphère.

Mes réactions sur l'actualité, mon avis sur la politique, un résumé de mes sorties (concerts, expos, etc.), voila ce qui devrait composer ce blog. Je ne pense pas avoir les capacités de captiver un auditoire régulier mais si au moins j'arrive à interpeller un passant, ce sera déjà ça.

Les idées sont faites pour être échangées, débattues, argumentées. Donc Toi lecteur de passage, n'hésite pas à réagir, dire ton mécontentement, tes propres pensées.