On pouvait penser de Nicolas Sarkozy qu’il était jeune et dynamique, que contrairement à la vieille école de la politique, ce fougueux ex président vivait plus avec son temps et qu’il connaissait un peu ce qu’il se passe sur le web, pas comme son prédécesseur Jacques Chirac qui découvrait en 1996 l’existence du « mulot ».
On pouvait penser de Nicolas Sarkozy qu’il était intéressé
par les « success stories » des entreprises françaises. Qu’une boite qui
attire 25 millions de visiteurs uniques par mois et dont le chiffre d’affaire a
dépassé les 134 millions d’euros en 2014 ne passait pas inaperçue en France et
donc qu’elle serait connue par l’ancien président de la République.
Rien de tout cela à première vue puisque lors d’une
discussion avec un chef d’entreprise, le chef des Républicains a demandé à ce
patron qui annonçait recruter sur le Bon Coin « C’est quoi le Bon Coin ? ».
Ce n’est pas la première fois que Nicolas Sarkozy fait
preuve d’ignorance face à des réussites françaises. Dans la biographie de Serge
Kampf, le fondateur de Capgemini, devenu à présent un groupe multinational de
premier ordre, l’anecdote suivante est racontée :
Extrait de "Serge Kampf le plus secret des grands patrons français" de Tristan Gaston-Breton |
Je reste tout de même dubitatif sur le fait que Nicolas
Sarkozy ne connaisse pas le Bon Coin. Le candidat expert en récupération d’idées
n’aurait donc pas fait appel au Bon Coin pour acquérir certaines vieilles
rengaines d’occasion déjà utilisées par le FN… Maintenant qu’il sait qu’on peut
aussi y trouver du boulot, peut être va-t-il y trouver le futur emploi de ses
rêves et laisser la place en politique comme il l’avait annoncé en 2012…
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