lundi 3 novembre 2014

Un jour, une action - Redonner confiance en l'école

Aujourd'hui est la rentrée des classes après la coupure des vacances de la Toussaint. C'est donc un jour idéal pour revenir sur les actions du gouvernement en faveur de l'école. François Hollande l'a répété tout au long de sa campagne présidentielle, le coeur de son projet était la jeunesse. Pour que la jeunesse vive mieux à la fin de son mandat que quand il l'a commencé, il faut que cette jeunesse soit mieux équipée pour affronter le monde réel. Où cette jeunesse va-t-elle acquérir ce bagage ? A l'école. Il faut donc que l'école soit un endroit privilégié pour préparer le futur des plus jeunes Français.

Pour cela, aujourd'hui je ne vais pas revenir sur une réforme fondamentale ou sur une mesure qui restera dans les textes d'histoire mais sur une initiative plus que nécessaire pour garantir la meilleure éducation dans nos classes, le retour sous une nouvelle formule des IUFM, institutions plus que mises à mal par l'ancien président Sarkozy. Sous le précédent quinquennat, les IUFM ont disparu en fusionnant avec les universités. La seconde année du cursus des IUFM devient une année de master classique, or cette seconde année devait permettre aux futurs professeurs de réaliser plusieurs stages afin de se confronter enfin au terrain. Conférence des Présidents d'Université et Conférence des Directeurs d'IUFM dénoncent un projet incohérent rempli de mauvaises propositions.

Le gouvernement de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault réagit pour ouvrir dès septembre 2013 de nouveaux établissements, les ESPE (Ecole Supérieure du Professorat et de l'Education). Le programme de ces nouvelles structures est construit autour d'enseignements théoriques (environ 500 heures) et de stages d'observations pour la première année et d'une seconde année en alternance où cours théoriques et stage en établissements scolaires s'enchainent.

Après un quinquennat de sabotage de l'enseignement où la formation des jeunes professeurs a été mise à mal, où les rythmes d'apprentissage ont été diminués en dépit du bon sens (sauf celui du sens des départs en week-end), où le métier d'enseignant a été rendu plus difficile avec la suppression de 77 000 postes en 5 ans, la volonté de refonder l'école pour offrir le plus de chances de réussite au plus grand nombre d'élèves était urgente et nécessaire. Le gouvernement a commencé à agir dans l'urgence pour la rentrée 2012 et dans la sérénité ensuite pour mettre en place un plan d'embauche de 60 000 personnes dans l'Education Nationale. C'est dans le cadre de ce plan d'embauche que les nouvelles ESPE prennent toutes leur sens. Il ne s'agit pas d'ouvrir les vannes du recrutement pour garantir la bonne éducation des enfants, encore faut-il que leurs enseignants soient bien formés.

La refonte de l'école, c'est aussi la refonte des programmes, c'est aussi définir clairement les missions de l'école maternelle, c'est encourager la scolarisation des enfants de moins de trois ans, c'est permettre aux enfants handicapés, aux enfants autistes d'être correctement encadrés pour qu'ils n'aient pas un accès réduit à l'éducation. Tout ceci est un travail de longue haleine qui, s'il ne portera pas des résultats visibles immédiatement, est utile et nécessaire pour aider à la réussite de nos générations futures.

Rendez-vous demain pour un nouveau jour, une nouvelle action.

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