jeudi 2 octobre 2014

Drame à l'UMP, une femme ne pense pas comme son mari

Image d'un couple moderne
Qu’arrive-t-il à l’UMP ? Tout le monde est désorienté. D’après les dernières informations, il y aurait un couple à l’UMP dont la femme ne pense pas comme son mari. Est-ce le début du déclin de la civilisation si longtemps professé par leurs amis de la manif pour tous ? L’égalité femme-homme profiterait-elle du trouble existant dans la formation UMP pour s’immiscer ?

Bref rappel des faits. Depuis 2006, Bernadette Chirac, femme de l’ancien président, soutient publiquement Nicolas Sarkozy. Elle l’a fait lors de ses deux campagnes présidentielles et le soutient de nouveau dans sa campagne pour accéder à la tête de l’UMP. En 2012, son mari a pourtant bien tenté de dire tout le mal qu’il pensait du candidat Sarkozy en annonçant qu’il voterait François Hollande mais Mme Chirac a préféré accuser son mari de début de folie. Aujourd’hui, Bernadette Chirac ne parle toujours pas avec bienveillance d’Alain Juppé, principal concurrent de son poulain :

«Qu'est-ce qu'Alain Juppé a à voir avec Nicolas Sarkozy ? Il peut courir avant de faire des succès comme ça, sur les planches.»

A l’UMP, et surtout dans le clan des soutiens de Sarkozy, cela valait pour parole d’évangile et soutien présidentiel. Mais le drame qui devait arriver arriva. Jacques Chirac sortit de sa réserve pour soutenir son fidèle compagnon de route, le « meilleur d’entre tous » prêt à payer pour les erreurs de ses chefs :

«J'ai toujours su qu'Alain Juppé serait au rendez-vous de son destin et de celui de la France. Peu de choses pouvaient me faire plus plaisir, pour moi-même, pour lui et surtout pour notre pays. Si j'en avais l'énergie, j'aurais déjà réservé ma place, même une petite, à son QG.»

Cette prise de position contradictoire sème la confusion des militants UMP. Le chef historique est Jacques Chirac, c’est lui l’homme, ce devrait donc être lui qu’il faut écouter. Mais en parallèle, la Première Dame donne un avis contraire. Son avis semblait être celui qui prévaut depuis 2006 et le début de la fatigue officiel de son mari. Certains pensaient surement que la parole de Mme Chirac n’était que la retranscription des propos du mari, propos émis dans l’intimité loin de l’agitation médiatique.

Une femme de président qui n’est pas du même avis que son mari, cela ne vous rappelle rien ? L’affaire du tweet de Trierweiler bien évidemment. A l’époque le militant de droite avait déjà expliqué en long et en large qu’il jugeait inconcevable qu’une femme de président puisse avoir une pensée propre, qui plus est différente de celle de son mari ou compagnon. L’histoire de ce tweet n’était qu’une preuve supplémentaire de la dégénérescence mentale de la gauche, cette idéologie qui pousse les femmes à l’indépendance et au libre-arbitre. Mais voici que cette dégénérescence est en train de frapper l’UMP. Les premiers préceptes de la théorie du genre sont en train d’arriver. Ca commence par une femme qui n’exprime pas les idées de son mari mais ça finit par une femme présidente, peut être même lesbienne ! Qui l’eut cru, l’UMP est en train d’entrer dans le XXIème siècle par le biais du couple Chirac qui restera un des couples emblématiques de la droite du XXème siècle, comme quoi tout arrive, même à droite.

5 commentaires:

  1. Hier, les politiciens de droite apprenaientt la démocratie avec Copé,aujourd'hui ils découvrent que leurs épouses possèdent un cerveau. Que nous réserve l'avenir ? Ils verront que Balkany est un escroc, sarko un menteur, Morano une demeurée ? Qui sait?

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    1. Peut-être, mais il faudra encore du temps pour tout ça.

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  2. est-ce que Bernadette va nous sortir un tweet de derrière les fagots ?

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  3. je ne sais pas si c est un drame à l UMP , mezavi que le drame est plutot de constater que les media se repaissent de ce genre de petites phrases à la con

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