dimanche 27 juillet 2014

Les femmes s'en mêlent - Episode 4 de la Droite UMPitoyable

Illustration empruntée à Bibi
Rappel des épisodes précédents :
Jean-François a quitté la présidence de l'entreprise familiale UMP principalement à cause d'une gestion financière calamiteuse. Depuis les armes de guerres sont ressorties, entre préparation de l'élection de l'automne pour le remplacement de Jean-François et préparation de l'élection de 2016 pour désigner le candidat à la prochaine présidentielle, les différentes écuries se tirent dessus. Xavier, François et Laurent ne veulent pas voir revenir Nicolas, qui lui se verrait bien uniquement concourir à l'automne et gagner directement sa place pour 2017. Pendant ce temps, Yves, Chantal et Rama se frottent les mains des mésaventures de leurs concurrents et espèrent récolter les fruits de la discorde.


Épisode de la semaine :
En 2012, Nathalie avait soutenu François pour la tête de l'entreprise familiale. A la même période Rachida avait fait campagne pour Jean-François. Au début du mois de juillet, on apprenait que lors de la campagne municipale, Rachida fournissait l'agenda de campagne de Nathalie (avec qui elle faisait campagne) à Anne (sa principale concurrente). Les basses manœuvres de Rachida n'ont pas dû aider à faire remonter Jean-François dans l'estime de Nathalie puisqu'elle l'a plusieurs fois appelé pour lui dire tout son mépris et qu'elle le considérait comme "une merde". Les proches de Jean-François, pourtant membres du groupe municipal dirigé par Nathalie, contre-attaquent. Pour le maire du 6ème arrondissement, Nathalie n'est "pas digne de faire de la politique au haut-niveau", pour un autre élu, Nathalie "se vautre dans la vulgarité".

Nathalie ne comprend pas non plus Bruno quand il dit que le futur patron doit "avoir des couilles". Elle n'est pas la seule puisque Michèle, ancienne présidente de l'UMP, souhaite donnée "une bonne fessée" aux hommes de l'UMP qui ne semblent pas être des plus agréables avec les femmes de l'entreprise. Si Michèle dit clairement qu'elle ne veut pas briguer la présidence de l'UMP, Nathalie se positionne déjà pour la primaire de 2016 face à François, Xavier, Nicolas et les autres.

Dans cette actualité guerrière et l'actualité meutrière, Nadine aussi donne de la voix pour demander un cessez-le-feu ... à l'UMP.

Alors que le femmes s'en mêlent, Nicolas se la joue insouciant, se baladant en scooter avec son épouse, insouciant des affres de la politique mais aussi des dangers de la route puisque aucun des deux ne circulaient en portant un casque, pourtant obligatoire.

Toute cette saga fait le plaisir de leurs adversaires. Le groupuscule du RPF dirigé par un homophobe notoire espère récupérer des militants déçus en relançant la marque et le logo RPR, étrangement libre de droits. Avec un peu plus de crédibilité, les centristes, qui sont eux aussi en quête d'un nouveau chef depuis le départ de Jean-Louis, lorgnent sérieusement du côté de l'UMP. Hervé, candidat face au couple Yves et Chantal, est persuadé que s'il prend la tête de l'UDI, alors il arrivera à réaliser une nouvelle union des centres en ramenant au bercail une grande partie de l'UMP, très grande même puisqu'il dit vouloir voir venir Alain, François et leurs proches. La volonté semble utopique mais quand on sait que François a déjà créé une sous-UMP lors de la crise de 2012, pourquoi ne rejoindrait-il pas une entreprise concurrente s'il était encore une fois déçu du résultat final ?

Alain et François vont-ils quitter l'UMP en cas de défaite ? Quels rassemblements vont être organisés à l'UMP pour la rentrée politique ? François aura-t-il du monde dans son fief de la Sarthe ? Xavier va-t-il convaincre la "team XB" de venir passer un week-end dans l'Aisne ? Où Nicolas va-t-il réaliser son nouveau retour ? Bruno va-t-il annoncer le soutiens des druides gaulois lors de ses rencontres à Carnac ? Jean-François va-t-il réussir à tenir son silence forcé dans sa ville de Meaux ? Yves, Hervé et les deux Jean-Christophe vont-ils réussir à faire parler de leur UDI, condition sine qua non pour draguer des militants déçus ?
Vous le saurez (peut-être) dans les prochains épisodes de la saga de l'été : La droite UMPitoyable.


Retrouvez les épisodes des semaines passées :

7 commentaires:

  1. La destruction de l'UMP, et celle du PS par la même occasion, est probablement la meilleure chose qui puisse arriver. On a pas besoin de ces structures qui ne servent à rien.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La nature ayant horreur du vide, si un de ces partis venait à disparaître, un autre essaierait aussitôt la relève, c'est par exemple ce que souhaite Hervé Morin pour l'UDI.

      Supprimer
    2. exact. Enfin, pour l'UMP, son remplacant, vraiment conservateur et nationaliste à l'image de la CDU ou des Tories, reste à créer. L'UDI est l'équivalent du LibDem ou du FDP, et il a bien vocation à attirer des électeurs sur ses valeurs, pas sur celles (théoriques) de l'UMP.

      Quand au PS, en revanche, son remplacant existe déjà : c'est Nouvelle Donne, de Larrutouru, voire le Modem de Bayrou.

      Supprimer
    3. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que Fabius Hortefeux Morano Montebourg Balkany Kaltenbach Sarkozy Hollande Copé Valls Taubira Dati Belkacem : RAUS ! Qu'ils s'en aillent tous, comme disait l'autre !

      Et ce pour diverses raisons, judiciaires (sang contaminé, corruption, violence, ) ou politiques (opinions fluctuantes, mensonges de campagne, incompétence face au chomage ou à l'insécurité, hausse des impots)

      Supprimer
    4. Je ne suis pas d'accord sur la liste des noms à pousser vers la sortie, mais ce n'est pas très étonnant

      Supprimer
    5. Sans trop de difficultés, Hollande, Taubira, Valls, Vallaud-Belkacem, Montebourg. Pour en garder une à droite, Morano.

      Supprimer