jeudi 22 novembre 2012

Le vote blanc n'est pas nul

Image trouvée sur le site de l'Hérault au jour le jour
Bonne nouvelle à l’UMP, les idées de leur actuel président Jean-François Copé (texte écrit le 22 novembre à 18h) commencent à faire leur chemin à l’Assemblée Nationale. Un premier pas non négligeable contre le racisme anti-blanc a été réalisé puisque qu’il ne sera bientôt plus possible de considérer les blancs comme nuls.

Aujourd’hui la proposition de loi de François Sauvadet (UDI) visant à reconnaître le vote blanc aux élections a été acceptée à l’unanimité par les députés présents dans l’hémicycle. Si ce texte est accepté par le Sénat en 2013, alors les défenseurs du vote blanc auront gagné une première belle bataille. L’article 1er de cette nouvelle loi indique : « Les bulletins blancs sont décomptés séparément et annexés au procès-verbal. Ils n’entrent pas en compte pour la détermination des suffrages exprimés, mais il en est fait spécialement mention dans les résultats des scrutins. Une enveloppe ne contenant aucun bulletin est assimilée à un bulletin blanc. »

De ce fait pour les élections municipales et européennes prévues en 2014, ils ne seront toujours pas comptabilisés comme suffrages exprimés mais il sera possible d’avoir le nombre exact d’électeurs ayant choisi de voter blanc. On avance donc, même si nous ne serons pas encore dans le cas de plusieurs pays d’Amérique du Sud (Colombie, Pérou, Uruguay) comme au Pérou par exemple, où si plus de 2/3 des votes sont blancs alors le scrutin est annulé.

Cette mesure ne satisfera sûrement pas les défenseurs purs et durs du vote blanc puisque voter blanc n’aura toujours pas une reconnaissance réelle mais il s’agit tout de même d’une avancée majeure. Le décompte séparé des votes nuls motivera peut être plus les abstentionnistes à passer dans l’isoloir. Et si l’impact pour les élections nationales sera sûrement faible, on peut espérer qu’un nombre important de votes blanc à une élection locale servira de signal d’alarme à l’exécutif nouvellement (ré)élu.

4 commentaires:

  1. Ah ben on n'est pas d'accord (voir mon billet).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La différence d'avis n'est pas flagrante. Je ne dis pas que ça va avoir une influence sur le score final mais surement sur l'abstention (et c'est déjà ça).

      Supprimer
  2. Vendredi 23 novembre 2012 :

    Présidence de l'UMP : François Fillon lance : «Un parti, ce n'est pas une mafia»

    8h00 : François Fillon estime qu'«un parti, ce n'est pas une mafia»

    François Fillon, candidat défait dimanche, s'est montré très offensif ce vendredi matin, estimant qu'«un parti, ce n'est pas une mafia». «Un parti politique, ce n’est pas une mafia, un endroit où on peut étouffer les affaires, refuser de dire la vérité. (…) J’entends souvent dire qu’on est dans une famille et que dans une famille, on n’étale pas ses différends. Ca ressemble étrangement à la notion d’une mafia», a-t-il dit sur RTL.

    http://www.20minutes.fr/politique/1048568-live-presidence-ump-francois-fillon-lance-un-parti-mafia

    RépondreSupprimer
  3. Dimanche 25 novembre 2012 :

    19h48 :

    Échec de la médiation, Alain Juppé jette l'éponge.

    La réunion entre Alain Juppé, Jean-François Copé et François Fillon a échoué. "Les conditions de ma médiation n'étant pas réunies, ma mission est achevée" a déclaré l'ancien premier ministre.

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/25/97001-20121125FILWWW00185-echec-de-la-mediation-alain-juppe-jette-l-eponge.php

    RépondreSupprimer