Ce
soir l’équipe de France de football masculine joue son dernier match
pouvant lui permettre d’aller au Brésil pour jouer le Mondial 2014. La
tâche s’annonce ardue puisque les Bleus doivent gagner avec 3 buts
d’écarts pour se qualifier (ou gagner une séance de tirs au but si le
score est de 2-0 à la fin du match).
Depuis
2002 et leur catastrophique prestation du mondial au Japon et en Corée
du Sud, les Bleus ne sont pas en odeur de sainteté. Même quand ils
arrivent en finale de la Coupe du Monde en 2006, le coup de tête d’un
des meilleurs joueurs du monde de l’époque arrive à faire de l’ombre au
magnifique parcours de l’équipe. Et ce n’est pas un mondial 2010 aussi
réussi que l’édition 2002 agrémenté en prime d’une incompréhensible
grève qui les a réconcilié avec les Français. Les attaques sont
continues et la plus récurrente est que vu le prix auquel ils sont
payés, ils devraient gagner à tous les coups. Déjà que l’argent
n’explique pas tout dans la vie quotidienne, il permet encore moins
d’expliquer les résultats sportifs.
Les
meilleurs joueurs français jouent tous dans les plus grands
championnats européens (Italie, Espagne, Angleterre et Allemagne), ils
sont donc très bien payés. Mais ils le sont tout autant que leurs
coéquipiers de club qui viennent des quatre coins du globe. Par exemple
l’équipe de Chelsea comme celle du Bayern de Munich a plus de 10
nationalités différentes dans son effectif. Avec cette explication,
toutes les équipes nationales devraient se qualifier et faire un bon
parcours durant le mondial.
Ce
qu’à besoin cette équipe, comme toutes les autres équipes, c’est du
soutien de leurs supporters. Comment réussir à trouver les forces pour
rebondir si l’on a l’impression que quoi que l’on fasse, on se fera
critiquer de la même façon ? Souvenons-nous que si la France joue sa
qualification aux barrages, c’est qu’elle est tombée sur bien plus forte
qu’elle en phase de qualification puisqu’elle a fini juste derrière
l’Espagne (championne du monde et d’Europe en titre).
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