Nicolas était un habitué des télé-crochets. Il a commencé
dès 2003 en participant « à la recherche de la Nouvelle Star », concept lancé par l’UMP pour trouver
le nouveau Chirac. Longtemps au coude à coude avec Alain Juppé, il finit en
final face à deux candidats médiocre Nicolas Dupont-Aignan et Christine Boutin,
le favori Juppé ayant été disqualifié par le Jury.
En 2006, sa notoriété est telle qu’il n’a pas besoin de
participer à un casting pour entrer à la Star Academy saison 2007. Avant d’entrer
au château, il doit tout de même se défaire d’un vieux borgne pour qui il aura
toujours beaucoup de sympathie et de proximité et d’une femme au talent
certains mais qui n’arrive pas à convaincre les téléspectateurs lors des
épreuves d’interviews. La tristitude d’un tel programme est justement que le
paraître prévaut sur la force intérieure. Dommage pour Ségolène qui échouera à quelques
votes du Château.
De 2007 à 2012, Nicolas vit pleinement la Star Academy. Au
risque de lasser les téléspectateurs, la quotidienne est diffusée en boucle sur
toutes les chaînes d’information. De nombreux invités de marques participeront
aux primes : Bachar Al Assad, Hosni Moubarak, Mouamar Kadhafi comme
vedettes internationales sur le retour, mais aussi des stars locales comme
Bernard Henri Levy, Martin Bouygues, Serge Dassault. Les histoires d’amour dans
les téléréalités marchant toujours auprès du public, il y rencontrera aussi sa
3ème femme, Carla Bruni.
En 2012, c’est le drame, alors que les audiences se sont
effritées tout le long des 5 premières saisons, il n’est pas reconduit dans le
nouveau programme. Les téléspectateurs ont préféré un retour aux sources, avec
des stars plus normales, plus proches de la réalité. Nicolas Sarkozy en profite
pour faire des apparitions dans des télé-crochets internationaux, mais il vit
mal le fait de quitter son statut de vedette principale pour simple invité.
Du coup, c’est avec une émotion certaine qu’il a apprit le
lancement de Rising Star. Un nouveau concept de télé-crochet interactif. Qui
dit nouveau concept, dit nouveau candidat. Nicolas peaufine son CV, son
discours, joue sur le côté larmoyant de son expérience pour convaincre les
jurés de le prendre. Mission réussie. Hier était donc la grande première de l’émission.
Pour commencer, pas de quotidienne, que des primes d’un nouveau genre, le
candidat seul derrière un mur. Ce sont les téléspectateurs qui votent pour lui
donner l’occasion de continuer l’aventure ou pas.
Pour la première, la prod a été sympa avec lui. Il s’est
retrouvé sur la scène de Lambersart, derrière le mur, mais pas n’importe quel
mur. A Lambersart, c’était un mur d’argent, constitué des restes des millions d’euros
récoltés dans ville avec l’Impôt Sur la Fortune. Lambersart, c’est un peu le
Neuilly du Nord, Nicolas avait peu de chance d’être dépaysé. Du coup il a pu
interpréter ses meilleures reprises comme « Faisons travailler les
assistés gratuitement », « le socialisme tue la famille ».
Devant un public enthousiaste qui n’a pas attendu trop longtemps avant de faire
lever le mur, il a conclu en reprenant son hit de l’époque Star Academy : « les
35 heures c’est que du malheur ».
Pour le premier épisode de cette saison de Rising Star, le
public n’était pas très exigeant et l’accumulation de reprises n’a pas gâché l’euphorie
ambiante. Mais Nicolas va devoir faire attention, Rising Star n’est pas la Star
Ac’ et la route pour le Château est encore longue. Si le casting de cette année
avec des concurrents comme Bruno ou Hervé ne semblent pas d’un niveau trop
relevé, les prochaines saisons risquent d’être plus ardues. Ce n’est pas en
enchaînant les reprises, que ce soit les siennes époque Star Ac’ ou celle de
Marine qui fait un tabac dans PopStar, qu’il va convaincre le public de voter
pour lui.
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