mardi 25 juin 2013

"L'utile monsieur Snowden", mon edito pour Mediavox

Dans le domaine de la confidentialité en entreprise, la première règle est que la plus grosse faille de sécurité se trouve entre le poste de travail et la chaise, c’est-à-dire que le plus grand risque de fuite est l’homme. On a beau sécurisé le plus possible l’accès aux bâtiments, les connexions informatiques avec l’extérieur ou le cryptage des données, les actes d’un employé ne pourront jamais être sécurisés à 100%. Quand il s’agit de la mouture du futur iPhone laissé dans un bar, ce n’est pas trop grave, ça l’est potentiellement plus quand on s’attaque au Secret Défense.

Julian Assange, fondateur de Wikileaks, l’a appris à ses dépens en 2011 quand il a osé publier les câbles diplomatiques tout droit sorti des archives américaines. Il est depuis cloîtré à l’ambassade de l’Equateur à Londres, se sachant condamné s’il met un pied à l’extérieur. C’est aussi ce que découvre Edward Snowden actuellement. Après avoir révélé la drôle de vision de la vie privée qu’à la NSA, cet ancien espion a le gouvernement américain aux basques. Avec Cette course poursuite digne d’un James Bond, recherché par les Etats-Unis, Snowden s’offre un tour du monde des nations résistantes à l’ordre américain. Tout d’abord Hong Kong, la plus occidentale des villes chinoises, avant de rejoindre Moscou. A l’heure qu’il est, est-il toujours à Moscou ? A-t-il rejoint la Havane, l’Equateur ? Toujours est-il qu’Edward Snowden nous montre que plus de 20 ans après la fin de la Guerre Froide, on retrouve encore les mêmes axes...


Pour lire les différents points que nous remet en mémoire Edward Snowden, rendez-vous sur Mediavox.fr pour la suite de cet article.

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