Dans
le domaine de la confidentialité en entreprise, la première règle est
que la plus grosse faille de sécurité se trouve entre le poste de
travail et la chaise, c’est-à-dire que le plus grand risque de fuite est
l’homme. On a beau sécurisé le plus possible l’accès aux bâtiments, les
connexions informatiques avec l’extérieur ou le cryptage des données,
les actes d’un employé ne pourront jamais être sécurisés à 100%. Quand
il s’agit de la mouture du futur iPhone laissé dans un bar, ce n’est pas
trop grave, ça l’est potentiellement plus quand on s’attaque au Secret
Défense.
Julian
Assange, fondateur de Wikileaks, l’a appris à ses dépens en 2011 quand
il a osé publier les câbles diplomatiques tout droit sorti des archives
américaines. Il est depuis cloîtré à l’ambassade de l’Equateur à
Londres, se sachant condamné s’il met un pied à l’extérieur. C’est aussi
ce que découvre Edward Snowden actuellement. Après avoir révélé la
drôle de vision de la vie privée qu’à la NSA, cet ancien espion a le
gouvernement américain aux basques. Avec Cette course poursuite digne
d’un James Bond, recherché par les Etats-Unis, Snowden s’offre un tour
du monde des nations résistantes à l’ordre américain. Tout d’abord Hong
Kong, la plus occidentale des villes chinoises, avant de rejoindre
Moscou. A l’heure qu’il est, est-il toujours à Moscou ? A-t-il rejoint
la Havane, l’Equateur ? Toujours est-il qu’Edward Snowden nous montre
que plus de 20 ans après la fin de la Guerre Froide, on retrouve encore
les mêmes axes...
Pour lire les différents points que nous remet en mémoire Edward Snowden, rendez-vous sur Mediavox.fr pour la suite de cet article.
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