Tout
Paris, et un peu du reste aussi, attendait avec une certaine impatience
la rencontre des bonnets rouges et de la manif pour tous. Les deux
principales organisations créées pour lutter contre François Hollande
tentent le pari de la manifestation massive pour réclamer la démission
du Président de la République. La rencontre était attendue avec un peu
d’appréhension. On avait déjà déploré certains dérapages de la Manif
pour Tous, notamment de leur frange la plus extrême le Printemps
Français, tout comme on a pu déplorer les couteux saccages de portiques
de la part des bonnets rouges.
Pourtant
leur état d’esprit est facile à comprendre. Pour avoir vécu 10 longues
années dans l’opposition, j’ai pu participer à de nombreuses
mobilisations en espérant faire fléchir le gouvernement en place. Ca
peut fonctionner, tout le monde se souvient des mobilisations contre le
CPE, comme ça peut échouer, je pense particulièrement à la dizaine de
défilés contre la réforme des retraites de Fillon / Woerth.
La
principale différence entre les mobilisations de gauche et ces
nouvelles mobilisations, le motif. Se rassembler pour réclamer une
marche arrière du gouvernement sur des sujets, bien sur. Mais que
signifie cette volonté de vouloir destituer le Président de la
République ? A entendre les manifestants, j’ai l’impression de voir les
militants ivoiriens de Laurent Gbagbo se battre contre le résultat de
l’élection présidentielle qui a vu leur favori déchu. Les manifestants
de dimanche ne sont pas des électeurs déçus de François Hollande. Jamais
des royalistes n’ont voté pour le candidat du Parti Socialiste, idem
pour les militants d’extrême-droite (de la dissoute Oeuvre Française,
des Caryatides, ou des fans d’Alain Soral ou de Renaud Camus). De la
même façon, difficile de croire que les bonnets rouges aient donné à un
moment leur confiance à François Hollande quand on voit qu’ils n’ont
jamais protesté contre la mise en place de ces portiques sous le
précédent gouvernement.
Ces
gens ont perdu l’élection présidentielle et ne l’admettent pas. Comme
des enfants gâtés, ils ne veulent pas attendre 2017 pour faire revenir
leur candidat. Ils sont donc prêts à tout pour forcer le calendrier,
quitte à s’associer à la pire racaille de l’extrême-droite. S’il fallait
une nouvelle preuve qu’ils se sont trompés d’alliés, même
l’éditorialiste très à droite Ivan Rioufol critique le résultat de ce
mélange des genres et finit par qualifier ce jour de colère de « face
hideuse d’un France fascistoïde ».
Manif
pour tous et bonnets rouges ont raté leur rendez-vous de la
contestation. Ils avaient donné rendez-vous pour un rassemblement des
opposants à la politique d’un gouvernement, ils ont offert une fenêtre
médiatique à des groupuscules racistes et xénophobes à qui même le Front
National ne veut plus être associé.
Bonjour, qui traitez-vous de racailles ? je vous conseille de lire les études sur les expérimentations à propos des murs (politique actuelle du gouvernement), dont par exemple la mairie de Paris n'a pas hésité à publier une affiche selon laquelle le Gouvernement construit des murs (au niveau des droits), pour soit-disant en abattre d'autres ; que les gens manifestent publiquement et pacifiquement pour revendiquer des droits civiques, je ne vois p&s ce qu'il y a de délinquant là-dedans ; par contre la politique radicale socialo-fasciste, oui, ça c'est de la criminalité..... extraits ; "Nous suggérerons de lire dans un premier temps le régime de la proximité comme forme d’attention portée à l’environnement, pour suivre au fil des pages différents régimes d’engagement dans la proximité qui, tous réinterrogent les frontières entre espace public et privé"....."Comment mieux vivre, comment communiquer et échanger, comment construire un espace de vie et le socle d’un agir quand la guerre, les restrictions et les dépossessions pénètrent la vie quotidienne ?"..."comme dans d’autres parties du territoire, la construction du mur a désorganisé les familles, déchiré le tissu familial et économique, historiquement régi par des échanges et la proximité"..."comme dans d’autres parties du territoire, la construction du mur a désorganisé les familles, déchiré le tissu familial et économique, historiquement régi par des échanges et la proximité"..."Pour autant ces écarts ne masquent en rien l’irréductibilité de l’appartenance"..."Pour autant ces écarts ne masquent en rien l’irréductibilité de l’appartenance du réfugié à sa communauté « d’origine » dont les attaches communes tiennent au statut"...". C’est d’abord à l’épreuve d’une histoire faite d’invisibilité politique et civique..." à partir d’éléments matériels des repères existentiels"...."un espace d’expériences temporelles et ouvert à l’appropriation. Il est un point d’ancrage des victimes devenues des personnes"..."se met à distance d’un contrat qui le lie à sa communauté originelle. Habiter, aménager, construire engagent alors des interventions qui ne sont pas forcément convenues dans la façon de se rapporter aux ordres politiques et communautaires admis et aux attentes normatives."..."on repère d’autres types d’engagement de proximité à partir d’équipements touchant au registre corporel et personnel"..."pour mettre en scène l’intensité des êtres et des émotions"..."prenant leurs distances avec l’environnement familial"..."Conjuguant souci de soi et expulsion des épreuves familiales et collectives"..." comme temps de suspension des tensions quotidiennes"..." comme un besoin d’accomplissement de soi qui prime ou diverge avec le maintien des ordres sociaux ou des représentations, de même qu’ils soulignent l’exigence de sécurité des citadins « pour eux-mêmes »."...."L’importance accordée à soi-même et à ses proches, la quête du développement personnel sont réclamés par des citadins vulnérables, d’autant qu’ils contiennent des promesses de « bonne vie » [26]. Être digne, gagner de l‘argent et élever ses enfants, avoir la possibilité de voyager sont les pôles d’une bonne vie dont souhaitent disposer les citadins"... etc....
RépondreSupprimerDonc monsieur l'écrivain; cesser de prendre les français pour des cons.
Je n'ai rien compris. Qui citez-vous ?
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