Depuis
qu’Harlem Désir est arrivé aux manettes du PS à la fin de l’année 2012,
il anime le parti comme un grand centre de réflexion contre
l’extrême-droite, laissant au gouvernement socialiste le soin de
réfléchir aux idées pour faire avancer la France. Il suffit de voir les
derniers forums et autres conventions qui ont eu lieu depuis le mois
d’octobre 2013 pour s’en convaincre : « La République face aux extrémismes », « Le progrès face aux idéologies du déclin », « La République contre les extrémismes » (différent du premier cité), « le FN passé au crible » ou encore « la montée des populismes en Europe ».
Si
le nombre d’événements organisé semble assez démesuré, il est tout de
même symbolique du véritable problème que l’on vit quotidiennement en
France qui est la banalisation des propos racistes. Sur ce sujet, les
élus UMP n’ont pas grand-chose à contester aux rares élus FN. On le voit
depuis la campagne présidentielle 2012 et la mise au grand jour de la
ligne buissonienne à l’UMP. Sous couvert de « parler vrai », de
classes moyennes, de lutte contre le politiquement correct, de plus en
plus d’élus UMP dérapent et tiennent des propos racistes, à l’image des
mensonges pouvant être tenus à la tête de leur parti. Comme quand Jean-François Copé
reprend les arguments du FN sur l’AME (Aide Médicale aux Étrangers),
stigmatisant les 200 000 clandestins bénéficiant de ce traitement alors
que 4,5 millions de personnes en France ont le droit à la CMU
(Couverture Mutuelle Universelle), CMU qui offre exactement les mêmes
droits que l’AME, ou quand le même Jean-François Copé remet en cause les obligations d’un Etat européen dans des situations de demandes d’asile.
Certains
imaginaient l’UMP comme une digue républicaine contre l’extrême-droite.
Elle, et ses ancêtres UDF et RPR, ne le sont qu’en pointillés depuis
les années 70 (lire ce récapitulatif
écrit lors des dernières législatives)...
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