Cahuzac
a trahi le gouvernement, les parlementaires et, le plus important, les
Français. Dans un réflexe quasi Sarkozyste du « 1 fait divers = 1 loi »,
le monde politique est sorti de sa torpeur et les députés verts ont
lancé le principe de transparence à tout prix. Au bout d’une semaine, si
pour certains il faut être transparent pour regagner la confiance des
électeurs, d’autres s’indignent de ce strip-tease public.
La
transparence pour la transparence, le déballage public qui tourne à la
mise à nue médiatique ne sert à rien. En revanche que les ministres et
les élus répondent à une obligation de déclarer leur patrimoine et leurs
activités et intérêts me semble normal. A dire vrai, j’étais persuadé
que c’était déjà le cas, sur le modèle de la déclaration de patrimoine
des candidats à l’élection présidentielle. Cette déclaration ne doit pas
être réalisée pour assouvir le côté voyeur des citoyens mais les
informations qu’elle contient doivent être disséquées et examinées sous
toutes les coutures dès leur annonce. Le résultat de cet examen pourrait
rentrer dans le cadre de la validation d’une élection par le Conseil
Constitutionnel, tout comme l’examen des comptes de campagne. Cette même
opération doit être obligatoire à la fin de chaque mandat pour
surveiller tout cas d’enrichissement personnel suspect ou toute autre
anomalie (par exemple le cas d’un ancien 1er ministre au faible patrimoine alors qu’il a du touché près d’un million d’euros en 5 ans tout en vivant aux frais de l’Etat).
Mais
la déclaration de patrimoine ne peut suffire. Si l’on veut la
transparence, alors réalisons la totalement. Pour regagner la confiance
des Français, pour réhabiliter la fonction politique, ouvrons les portes
et les fenêtres, ou plutôt ouvrons l’accès aux données. Par exemple, le
gouvernement pourrait présenter le détail de l’utilisation de la réserve ministérielle et donner les explications sur le comment de cette utilisation.
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A dire vrai, j’étais persuadé que c’était déjà le cas, sur le modèle de la déclaration de patrimoine des candidats à l’élection présidentielle.
RépondreSupprimerc'était le cas mais non rendu public (à l'entrée et à la sortie de fonction) mais les journaleux oublient régulièrement de le rappeler
C'est donc bien ce qu'il me semblait...
SupprimerLundi 3 juin 2013, Nicolas Sarkozy sera à Londres pour faire son nouveau métier : conférencier pour les grandes banques. Ce jour-là, Nicolas Sarkozy sera payé par ...
RépondreSupprimerGoldman Sachs.
Les lucratifs ménages de l'ancien président.
Sarkozy, conférencier pour Goldman Sachs.
Le 3 juin prochain, l’ancien chef de l’État est invité à Londres par la banque de Wall Street à disserter sur la politique européenne. Depuis son départ de l’Élysée, Nicolas Sarkozy donne fréquemment des conférences pour les banquiers. Cette fréquentation assidue du monde bancaire, qui ne fait rien gratuitement, mérite qu’on y prête attention.
http://www.mediapart.fr/journal/france/190413/nicolas-sarkozy-conferencier-pour-goldman-sachs