mardi 30 avril 2013

Mon edito de la semaine sur Mediavox : "Tout le monde veut prendre sa place"


Alors que dans quelques jours nous allons fêter le premier anniversaire de l'élection du 6 mai puis ensuite le premier anniversaire du gouvernement actuel, nombreux sont ceux qui lorgnent sur les lieux de pouvoir de la république, et principalement Matignon, lieu le plus accessible puisque non soumis directement au vote des citoyens.

Jeudi sur France2, Jean-Luc Mélenchon expliquait qu'il ne lui faudrait que d'une paire d'heures à Matignon pour guérir tous les maux de la France. Sa vision et ses outils sont clairs et connus de tous. Il les a présenté durant toute la campagne présidentielle et celle des élections législatives. Les électeurs ont montré leur scepticisme sur ces solutions.

Dimanche dernier, l'UMP est, elle aussi, montée au créneau pour la mise en place d'un gouvernement d'union nationale avec la nomination d'un premier ministre issu de ses rangs. Benoit Apparu a expliqué sur BFM TV que cette union nationale serait une sorte de « super cohabitation ». Cette idée n'est pas surprenante. Pour la droite, elle seule est légitime pour gouverner le pays et les passages de la gauche au pouvoir ne furent que des moments volés. En 2011, François Baroin avait provoqué le scandale à l'Assemblée Nationale quand il avait annoncé que Lionel Jospin était entré à Matignon par effraction. Un an plus tard, quelques jours après la défaite de Nicolas Sarkozy, c'est le conseiller présidentiel Alain Minc qui expliquait la même chose : « [la gauche] ne peut gagner que par effraction : Chirac a fait perdre Giscard en 1981 ; la dissolution a fait perdre la droite en 1997 ; aujourd'hui, la gauche a gagné du fait de la crise. »

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