Alors que
dans quelques jours nous allons fêter le premier anniversaire de
l'élection du 6 mai puis ensuite le premier anniversaire du
gouvernement actuel, nombreux sont ceux qui lorgnent sur les lieux de
pouvoir de la république, et principalement Matignon, lieu le plus
accessible puisque non soumis directement au vote des citoyens.
Jeudi sur
France2, Jean-Luc Mélenchon expliquait qu'il ne lui faudrait que
d'une paire d'heures à Matignon pour guérir tous les maux de la
France. Sa vision et ses outils sont clairs et connus de tous. Il les
a présenté durant toute la campagne présidentielle et celle des
élections législatives. Les électeurs ont montré leur scepticisme
sur ces solutions.
Dimanche
dernier, l'UMP est, elle aussi, montée au créneau pour la mise en
place d'un gouvernement d'union nationale avec la nomination d'un
premier ministre issu de ses rangs. Benoit Apparu a expliqué sur BFM TV que cette union
nationale serait une sorte de « super cohabitation ».
Cette idée n'est pas surprenante. Pour la droite, elle seule est
légitime pour gouverner le pays et les passages de la gauche au
pouvoir ne furent que des moments volés. En 2011, François Baroin avait provoqué le scandale à
l'Assemblée Nationale quand il avait annoncé que Lionel Jospin
était entré à Matignon par effraction. Un an plus tard, quelques
jours après la défaite de Nicolas Sarkozy, c'est le conseiller
présidentiel Alain Minc qui expliquait la même chose : « [la
gauche] ne peut gagner que par effraction : Chirac a fait perdre
Giscard en 1981 ; la dissolution a fait perdre la droite en 1997 ;
aujourd'hui, la gauche a gagné du fait de la crise. »
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J'y vais.
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